Déplacement dans le Val d'Oise - Claude Guéant : "Le premier vecteur de l'intégration, c'est la langue"

14 avril 2011

Mardi 12 avril 2011, Claude Guéant, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, s'est rendu dans le Val d'Oise pour un premier déplacement sur l'intégration consacré à l'apprentissage du français.

L'apprentissage de la langue française, "premier vecteur de l'intégration"

Rappelant que "la politique d'immigration ne va pas sans une politique d'intégration ambitieuse et résolue", le ministre a souhaité que chaque étranger accueilli en France, et à plus forte raison chaque candidat à la naturalisation, maîtrise correctement le français.

Claude Guéant s'est d'abord entretenu avec les responsables des services de l'Etat, des collectivités territoriales et des associations qui assurent cet apprentissage. Il a fait le point avec eux des actions menées, des succès enregistrés, et des difficultés qu'ils rencontrent au quotidien dans leur mission.

Le ministre est ensuite allé à la rencontre des élèves qui font l'effort de mieux apprendre le français. Il a ainsi remis un diplôme de fin de formation à un certain nombre d'entre eux, afin de saluer leur démarche et de les encourager à poursuivre leurs efforts.

Un budget de 50 millions d'euros par an

Revenant sur les moyens mis en œuvre par l'Etat, Claude Guéant a indiqué que l'apprentissage de la langue française aux immigrés représente un budget de 50 millions d'euros par an.

S'agissant des outils juridiques, le ministre a évoqué le projet de loi sur l'immigration, l'intégration et la nationalité, qui prévoit notamment l'élévation du niveau de français au moment de l'acquisition de la nationalité.

Claude Guéant a également annoncé qu'il ferait, d'ici fin juin, des propositions au Premier ministre visant à renforcer les actions en faveur de l'apprentissage du français par les migrants, dans le cadre de leur parcours d'intégration.

Grâce aux efforts de tous, agents de l'Etat, des collectivités territoriales, formateurs et apprenants, la politique d'accès à la langue française offre aux migrants les clefs d'une intégration réussie. Maîtriser le français, en effet, c'est se simplifier la vie quotidienne, trouver plus facilement du travail et avoir plus de prise sur l'éducation de ses enfants.