Infos migrations n° 23 - mai 2011
Le taux de chômage des descendants d’immigrés des pays tiers à l’EEE de 15-24 ans est près de deux fois plus fort que celui des Français nés de parents nés français du même âge, même à situation socioéconomique similaire. Cette situation est particulièrement préoccupante chez les jeunes hommes, surtout quand ils n’ont pas fait d’études et que leur milieu social et familial est moins propice à la réussite sur le marché du travail. L’absence de diplôme est au final un facteur qui joue bien plus sur le fait d’être au chômage que le lieu de résidence. Les descendants d’immigrés algériens et marocains sont ceux qui ont le plus de mal à accéder à l’emploi.